Le vibraphone JMA
David, 14 ans
Le vibraphone est un instrument de musique, de la famille des instruments de percussion, et plus précisément de la branche des claviers. Souvent confondu avec le xylophone, le vibraphone est quant à lui constitué de métal et non de bois
On frappe le clavier avec des baguettes de diverses sortes. Un moteur électrique assure la tenue de la vibration du son, qui est rendu plus ou moins intense grâce à l'action d'une pédale. L'instrument permet l'exécution de mélodies, de glissandi rapides, ainsi que d'accords de quatre à huit notes, chaque main pouvant tenir plusieurs baguettes.
L'instrument est également doté, sur le bord le plus proche des lames des caisses, de petits cercles de métal qu'on peut fermer et ouvrir en actionnant un moteur, ce qui donne des effets de vibration plus ou moins rapide selon la vitesse du moteur.
Une bande de feutre, placée sous les lames, permet d’étouffer le son des lames. Cette bande de feutre, maintenue au contact des lames par des ressorts, peut-être abaissée par une pédale, afin de laisser vibrer les lames.
On croit généralement qu'au début de son histoire, le vibraphone se jouait à deux baguettes (à l'instar du xylophone). C'est une erreur. Lionel Hampton et Red Norvo utilisaient le jeu à quatre baguettes quand ils souhaitaient accompagner, par contre, ils faisaient leurs solos à deux baguettes. Il suffit d'écouter les disques pour s'en rendre compte. Cette manière de faire a aussi été celle de vibraphonistes plus récents (Mike Mainieri, Stefon Harris, Bobby Hutcherson.)
Milt Jackson, quant à lui, quand il souhaitait jouer en accords, n'utilisait souvent que trois baguettes.
Plus tard, avec entre autres Gary Burton, le jeu à quatre baguettes a considérablement évolué, ouvrant plus de possibilités sur le plan harmonique, et facilitant le doigté de passages délicats (notamment avec de grands écarts ou des arpèges).
À quatre baguettes, les techniques de jeu sont très variées. La prise de baguettes est très libre, la baguette « extérieure » pouvant être prise entre l'index et le majeur (prise dite « Burton », la plus courante), le majeur et l'annulaire, ou entre l'annulaire et l'auriculaire. Parfois même, certains vibraphonistes adoptent une prise asymétrique. Par ailleurs, les passages mélodiques (à une voix) peuvent être joués avec les baguettes intérieures (le plus courant) ou avec la baguette intérieure de la main gauche et la baguette extérieure de la main droite (technique « Burton »). Gary Burton fut l'un des innovateurs de la technique à quatre baguettes au vibraphone. Enfin, de très rares vibraphonistes et marimbistes virtuoses ont développé un jeu à six baguettes.