La trompette JMA
Keyvan, 18 ans
Le son de la trompette est issu de la vibration des lèvres, grâce à la maîtrise du souffle par le musicien. À partir du clairon des origines, l’ajout de pistons a permis d’obtenir toutes les notes, la limite étant liée à la condition physique et à l’entraînement du trompettiste. Jouer de la trompette demande le développement d’une bonne oreille.
Dans le jazz la trompette est présente dès les origines, elle en est donc un instrument essentiel, une voix qui interpelle et exprime avec puissance ou mélancolie les émotions que le musicien porte en lui.
Que ce soit en soliste (Louis Armstrong, Dizzy Gillespie, Miles Davis) ou en section (big-band, salsa, funk), l’instrument a conquis de nombreux styles par la richesse de son timbre et sa puissance. Dans le jazz les trompettistes ont développé très tôt un aspect « vocal », cherchant à reproduire les inflexions de la voix des chanteurs. Plus récemment la trompette a encore étendu ses possibilités expressives, notamment par l’utilisation de sons inhabituels, de techniques contemporaines, sons soufflés, souffle continu, tessitures extrêmes (Erik Truffaz, Peter Evans, Avishai Cohen), ou encore l’utilisation d’effets électroniques.
La trompette jazz permet de s’exprimer par le biais de l’improvisation, discipline où chacun apprend à raconter une histoire, dans un cadre donné, ou librement en solo, et à être maître de son discours. Elle apprécie particulièrement d’être jouée en groupe, avec le soutien d’une section rythmique.